L’ensemble existant offrait une élévation principale sur rue très modeste, endommagée et « bricolée » au fil du temps.
Sur la partie en pierre de tuffeau, le projet restaure des proportions traditionnelles pour les ouvertures ainsi que le vocabulaire traditionnel des maisons de bourg en tuffeau : linteaux à claveaux, appuis de fenêtres en pierre, corniche à simple biseau.
Les menuiseries extérieures bois sont de type traditionnel avec petits bois et grands carreaux. La nouvelle couverture est en ardoises avec crochets noirs.
La surélévation se développe sur le flanc Ouest de cette bâtisse, tandis qu’une extension se développe côté jardin au Sud.
Le parti architectural est d’intégrer ces extensions en rapport avec l’existant. Leurs typologies élancées en simple versant s’adossent judicieusement au bâti préservé en pierre. Leur assemblage reprend le caractère de volumétries simples juxtaposées propre au bâti contextuel ancien.
Chaque volume est recouvert d’une couverture ardoise, à l’image des constructions avoisinantes. Le bardage bois vertical en latte de 10cm de teinte blanc chaulé des extensions se rapproche de la teinte de la pierre locale. Il est structuré par des tasseaux bois en saillie placés tous les 50cm. Cette utilisation du bois est une réinterprétation contemporaine des constructions à colombages.
L’utilisation du bois permet une très faible empreinte carbone et le stockage du CO². Elle répond aux exigences de la RE2020 et aux objectifs environnementaux d’un bâtiment passif, dans un cadre économique acceptable pour le maître d’ouvrage. De plus, pour assurer la même valeur thermique d’un mur maçonné, l’épaisseur du complexe est nettement supérieure à un mur en ossature bois classique.
Le chantier est en phase second œuvre (plus avancé que sur les photos visibles ici).
L’architecte réalisera une visite commentée du projet.